Faire de l'humanitaire

Publié le par BlindBlack




C'est quoi cette histoire ?

Jean Sarkozy, le président du conseil général des Hauts-de-Seine, était accusé de délit de fuite. Le 14 octobre 2005, il aurait eu un accrochage avec une BMW place de la Concorde, alors qu'il conduisait son scooter. Une plainte avait été déposée par le propriétaire de la BMW, M'Hamed Bellouti.

Différentes expertises n'avaient pas permis de confirmer ou d'infirmer la thèse de l'automobiliste. Le plaignant lui-même n'avait pas été en mesure de reconnaître formellement le conducteur du scooter, imberbe et coiffé d'un casque.

De son côté, Jean Sarkozy a toujours clamé son innocence. "J'étais vraisemblablement en train de suivre des cours", a expliqué le conseiller général des Hauts-de-Seine.

Et là, quoi de neuf ?
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement. Suivant les réquisitions du parquet, Jean Sarkozy est relaxé. Mais plus encore, le plaignant a été condamné à lui verser 2.000 euros pour "procédure abusive et téméraire" alors que la défense en réclamait... 4.000, comme l'avait confié au Post M'Hamed Bellouti, dénonçant une "mascarade".
Dans un communiqué, le fils du chef de l'Etat a annoncé qu'il allait faire don des 2000 euros à une "association d'aide aux enfants malades", selon Le Journal du Dimanche.

Les réactions:
"La justice a fait ce qu'elle devait faire. Le dossier était vide, il n'y avait aucun élément", s'est félicité l'avocat de Jean Sarkozy, Thierry Herzog, selon 20minutes.fr.

"Je suis dépité. J'en ai les larmes aux yeux. Je me fais rentrer dedans et c'est à moi de payer! Franchement, je me doutais que Jean Sarkozy allait être relaxé. Mais me faire condamner, là c'est vraiment abusé... ", a déclaré au Post
"J'ai l'impression d'être sous un régime monarchique où l'on protège les puissants", affirme-t-il, avant de prévenir: "Je ne paierai jamais". Sur Le Post, il demande un "soutien financier et moral" (voir adresses par ici).

Et maintenant, le condamné va-t-il faire appel?
Contacté par Le Post, l'avocat de M'Hamed Bellouti explique: "Pour l'instant, nous sommes sur le choc du jugement. La décision de faire ou non appel sera prise la semaine prochaine." Avant de préciser: "Si mon client avait été à la place de Jean Sarkozy, il aurait été condamné".

Contacté par Le Post, l'entourage de Jean Sarkozy précise que le fils du président de la République "ne souhaite pas en dire plus que ce qui a été dit par son avocat". M'Hamed Bellouti.
http://www.lepost.fr/article/2008/09/29/1276251_jean-sarkozy-a-ete-relaxe.html
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