Radio numérique, c'est pour quand ?

Publié le par BlindBlack

Après la télévision, c'est au tour de la radio de passer au numérique. Déjà lancée aux Etats-Unis, en Asie ou dans certains pays européens comme l'Allemagne ou l'Angleterre, la radio numérique sera disponible dans l'Hexagone dès l'année prochaine.


François Loos, le ministre délégué à l'Industrie, en a d'ailleurs profité pour annoncer hier que le format T-DMB (Terrestrial Digital Multimedia Broadcasting), dérivée de la technologie DAB (Digital Audio Broadcasting), a été retenu pour la diffusion des contenus audio. « La radio est le dernier média à ne pas être numérique alors que ses technologies sont matures, normalisées et disponibles » a ajouté le ministre lors d'une conférence de presse.


Alors que la bande FM est de plus en plus saturée, avec près de 6000 fréquences déjà attribuées, le passage au numérique aura trois principaux avantages : la qualité du son qui devient proche de celle d'un CD, l'utilisation du time shifting audio (mise en pause et reprise des flux) et la diffusion d'autres données que le flux audio simple. En effet, il sera possible d'accéder aux stations de radio par leur nom, de visionner les pochettes d'albums de chanteurs ou encore de visualiser les titres de l'actualité directement depuis un périphérique compatible T-DMB.


En effet, tout comme ce fut le cas pour la TNT, la télévision numérique terrestre, il sera nécessaire de posséder un nouvel adaptateur radio T-DMB pour bénéficier sur un autoradio, dans son salon ou sur un terminal de poche (PDA, smartphone) des prochains contenus numériques.


Avant de lancer les appels à candidature et d'attribuer les licences de diffusion - processus qui pourrait durer jusqu'à l'automne 2008 -, différentes expérimentations auront lieu cette année pour tester en environnement réel cette technologie. Ces expérimentations seront menées principalement à Paris dans les prochains mois, la ville comptant plus de 40 stations FM disponibles à ce jour.
Diffusion Multimédia Numérique Terrestre
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La T-DMB (Terrestrial Digital Multimedia Broadcasting, Diffusion Multimédia Numérique Terrestre) est un système de diffusion numérique terrestre. Elle fait partie de la DMB.

T-DMB [modifier]

Système de diffusion numérique basé sur le DAB (voir radio numérique) développé et standardisé par le projet européen EUREKA 147 regroupant des diffuseurs, constructeurs, centres de recherches et opérateurs.

Ce mode de diffusion très robuste en mobile de par la modulation utilisée (DQPSK) permet la réception de la télévision numérique mais également de programmes télévisés sur des appareils de petites dimensions tels que des téléphones mobiles ou des PDA.

Ce mode est standardisé à l'ETSI depuis juin 2005 sous les N° TS 102 427 et TS 102 428.

Le T-DMB (Terrestrial Digital Multimedia Broadcasting) est actuellement uniquement en cours de déploiement en Corée du Sud où plus de cinq millions de récepteurs avaient été vendus en juin 2007 [1]. Ce standard a également été choisi par l'Inde en juillet 2006 et par la Chine [2].

En France, le gouvernement a choisi le 13 mars 2007 et confirmé le 5 décembre 2007 le T-DMB comme norme officielle de diffusion radio numérique, mais le T-DMB n'a pas été retenu pour la télévision mobile personnelle (DVB-H). [3],[4].

Le format vidéo utilisé est le MPEG-4 encapsulé dans un flux MPEG-2 TS. Le standard est conçu pour transmettre des services de télévision (et est utilisé comme tel en Corée, la radio étant, elle, diffusée en DAB). Le T-DMB ne peut se passer d'une composante vidéo[réf. nécessaire], même à faible débit, ce qui rend le T-DMB aussi peu efficace que le vieux DAB en termes de bande passante, malgré un codage audio de qualité en AAC+. Seules 6 à 8 radios peuvent être diffusées par multiplexe en T-DMB[réf. nécessaire], contre 14 en DAB+, standard conçu, lui, pour la radio et pourtant rejeté par la France.

Le CSA a prévu la clôture des appels à candidature le 1er octobre 2008 pour un démarrage vers Noël 2009, après que les problèmes de planification de fréquence en bande III auront été résolus. Une trentaine de radios pourraient être ainsi autorisées officiellement en T-DMB à Paris et dans les plus grandes villes de France au cours d'une première phase de déploiement. La présence de Canal+ analogique dans cette bande VHF rend le travail de planification très complexe et les fréquences rares jusqu'à l'extinction de Canal+ fin 2011. [5]

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